Le fait que les policiers parleront la même langue que les migrants vivant dans des communautés constituera un élément clé dans le travail de la police régionale. De plus, les migrants sont plus à même de saisir la mentalité de leurs confrères.
"Je suis optimise, de cette manière nous pourrons améliorer notre aptitude à résoudre des crimes et à diminuer le risque de conflits", indique M. Herrmann, cité par Münchener Merkur.
Et d'expliquer que cette mesure était une réponse aux échecs dans l'enquête sur des assassinats en série de migrants, derrière lesquels se cachent des membres du Parti national-socialiste clandestin (organisation néonazie).
Au cours des 23 dernières années, les forces de l'ordre de la région ont embauché 159 employés qui n'ont pas la citoyenneté allemande. Il s'agit de ressortissants de 19 pays, notamment de Turquie. Rappelons que l'Allemagne a accueilli au cours de cette dernière année près d'un million de migrants.
Fm/PL