La France est "sans doute aujourd'hui la cible numéro un de Daech (…). La menace est toujours extrêmement élevée, elle n'a sans doute jamais été aussi élevée", a déclaré M. Valls invité depuis Tel-Aviv de BFMTV et i24.
"Je ne mentirai jamais à mes compatriotes sur ces questions de sécurité intérieure, parce que j'ai été ministre de l'Intérieur", a-t-il ajouté, soulignant que "régulièrement des filières sont démantelées, des individus interpellés".
Le chef du gouvernement français s'est engagé d'ailleurs à "continuer à évacuer un certain nombre de sites et notamment les dépôts" de carburants, alors que la CGT et FO ont appelé les chauffeurs routiers à bloquer les raffineries et dépôts pour protester contre le projet de loi travail.
"Nous allons continuer à évacuer un certain nombre de sites et notamment les dépôts", a-t-il promis, mettant en valeur que "ce mouvement n'a pas lieu d'être" et affirmant sa "détermination à faire lever ces barrages".
"La loi travail ira jusqu'au bout de son processus parlementaire", a-t-il également promis. "Je demande à chacun de regarder la réalité, de ne pas mettre en difficulté l'économie du pays et de respecter les usagers", a-t-il lancé à l'adresse des syndicats.
"Là aussi j'en appelle à la responsabilité", a poursuivi M. Valls.
Rappelant que certaines stations essence faisaient face à une hausse de leurs ventes "de 200 à 300%", le chef du gouvernement a voulu "rassurer" les usagers, appelant chacun à ne pas céder à la panique.