A l'issue d'un comité interministériel à Paris, le premier ministre doit dévoiler vers 11H15, selon Matignon, "80 mesures, dont 50 nouvelles", parmi lesquelles plusieurs ont toutefois déjà été annoncées et sont en voie d'être adoptées.
Ce "nouveau plan d'action contre la radicalisation et le terrorisme" vise, a-t-on expliqué à l'AFP, à "remettre en perspective, avec une forte cohérence", les mesures adoptées depuis le début du quinquennat Hollande, dans le cadre des lois antiterroristes et sur le renseignement ainsi que du premier plan adopté en avril 2014 et renforcé après les attentats de 2015.
Soulignant que les structures chargées de cette "déradicalisation" étaient au départ "quasi inexistantes", et qu'il s'agit encore d'associations "souvent fragiles", le gouvernement entend les renforcer en accompagnant leur "professionnalisation". Il souhaite également s'appuyer sur des structures plus établies de lutte contre la délinquance en mettant en place des formations pour qu'elles puissent s'occuper de déradicalisation, selon cette source.
Le fonds interministériel de prévention de la délinquance, déjà abondé de 20 millions d'euros supplémentaires en 2015 pour la lutte antiterroriste, recevra 20 millions de plus par an en 2016-2017.
Douze ministres (Intérieur, Justice, Education, Culture, Ville…) participent à la réunion de lundi.