Le Sénat a adopté mardi un projet de loi permettant aux victimes des attentats du 11 septembre de poursuivre en justice les gouvernements soupçonnés d'être impliqués dans les attaques.
"Je ne suis pas sûr de comprendre comment cela (l'adoption de la loi, ndlr) pourrait résoudre leurs problèmes, car ils auront à prouver l'implication du gouvernement saoudien dans cette affaire", a indiqué M. Rogers.
L'ex-sénateur a également exprimé sa préoccupation par le fait qu'avec l'adoption de cette loi, les possibilités de manœuvre du gouvernement américain dans les relations internationales pourraient se voir limiter. Et notamment par le fait que la politique extérieure passe au pouvoir judiciaire.
La Maison Blanche avait laissé entendre plus tôt que le président ne signerait pas la loi en question. Son adoption placerait en effet le pays à un "niveau unique de menace" car elle donnerait la possibilité à d'autres pays de poursuivre Washington en justice, avait averti le porte-parole du président américain Josh Earnest.