L'information avait été tenue secrète depuis les années 1970.
Selon le ministère, en mars 2016 cette dette s'élevait à 116,8 milliards de dollars, soit 6% de moins qu'en janvier.
L'Arabie saoudite est donc dans le top-10 des créanciers des USA. La Chine reste en tête (1 300 milliards de dollars), suivie par le Japon (1 100 milliards de dollars).
Dans le même temps, certains États placent les obligations publiques américaines à l'étranger, ce qui se reflète sur les statistiques des pays en question. Ainsi, les Chinois placent souvent la dette américaine sur des comptes en Belgique, qui possède donc formellement 143 milliards de dollars de dette des USA.
Le mois dernier, le New York Times rapportait que l'Arabie saoudite avait menacé de vendre la dette des États-Unis et d'autres actifs américains pour 750 milliards de dollars si le congrès américain décidait de traduire en justice le royaume pour les attentats du 11 septembre 2001.
Les États-Unis ont commencé à rendre publiques les informations sur les détenteurs étrangers de leurs obligations en 1974. Toutefois, les chiffres concernant l'Arabie saoudite n'étaient pas directement affichés et étaient regroupés avec les indices d'autres États de l'Opep, dont le Koweït, le Nigeria et les Émirats Arabes Unis. Au 1er avril, ce groupe de pays possédait 281 milliards de dollars d'obligations américaines.
Le Trésor a fourni ces données à l'agence Bloomberg conformément à la loi sur la liberté d'information. Il avait commencé à rendre publics les renseignements sur les dettes en 1974, mais n'avait pas dévoilé le montant de la dette américaine envers l'Arabie saoudite.