Cette année, l’impression selon laquelle le jury de l'Eurovision ne tient pas compte de l'opinion publique est plus forte que jamais. Certains participants ont été étonnés de constater que les votes du jury de professionnels et des téléspectateurs aient été complètement divergents. Le public s’interroge sur un système de votation dont la transparence est plus que douteuse.
Putin faut être expert comptable pour comprendre un truc à #Eurovision!! Haha
— JM_dustandard (@JM_dustandard) 14 мая 2016 г.
"Je crois que l'année prochaine, il faudra chanter une chanson sur Assad (président syrien Bachar el-Assad, ndlr). J'offre le refrain:
Assad bloody, Assad worst.
Give me prize, that we can host", a écrit la diplomate russe sur son compte Facebook.
"Assad sanguinaire, Assad pire.
Donnez-moi prix pour que l'on puisse accueillir" (traduction en français de l'original, écrit délibérément en mauvais anglais).
Maria Zakharova a également précisé que la Russie n'avait pas été la seule à trouver que la chanson de l'Ukrainienne Jamala, qui a remporté le concours, avait un caractère politisé. En guise d'exemple, la diplomate a montré le tweet de Margot Wallström, ministre suédoise des Affaires étrangères.
"Il faut se souvenir du destin des Tatars de Crimée en 1944 et après cette date. Félicitations Jamala!"
Le public, lui, n’est pas dupe et reste à mille lieues du show politique dans lequel s’est transformé le concours de chanson. Un exemple parlant s’il en est: les téléspectateurs ukrainiens ont même donné 12 points à la Russie, soit le nombre le plus important de suffrages fournis par ce pays.