Les résultats de l'étude ont été publiés dans la revue Science. Ainsi, les chercheurs sont arrivés à cette conclusion après avoir mené une série d'expériences sur des souris.
Puis, pendant le sommeil paradoxal, les chercheurs affectaient par des impulsions lumineuses les neurones des rongeurs associés à la mémoire, ce qui conduisait au fait que, le lendemain, les souris ne pouvaient pas se rappeler de l'objet montré la veille.
Sur la base de ces expériences, les experts ont conclu que les troubles du sommeil étaient étroitement liés aux problèmes de mémoire.
Auparavant, des neurobiologistes de l'Université de Californie avaient déterminé la façon dont le sommeil lent profond contribue à la formation des souvenirs durables.
Sur un électroencéphalogramme standard enregistré pendant le sommeil, on distingue des signaux successifs de haute et de basse fréquences qui témoignent d'une activité neuronale intense dans l'hippocampe (zone du cerveau humain responsable de la mémoire) et dans le cortex cérébral ("matière grise" responsable des émotions, de la conscience et de la formation de la personnalité).
Ainsi, l'hippocampe "transmet" certains souvenirs épisodiques récupérés pendant la journée vers le cortex cérébral qui les transforme par la suite en souvenirs durables, ont conclu les neurobiologistes de l'Université de Californie.