Sur les ondes d'une radio moscovite, l'homme politique ukrainien a précisé que seuls les chanteurs qui "comprenaient que la conquête de la Crimée et l'occupation d'une partie du Donbass étaient un crime" seraient admis au concours.
Et d'ajouter qu'il ne voyait aucun obstacle à la participation des artistes qui "ne se prononcent pas en faveur de la politique agressive de la Russie et ne portent pas atteinte à la dignité nationale de l'Ukraine".
Samedi 15 mai, la chanteuse Jamala, une Tatare de Crimée de 32 ans, a apporté à l'Ukraine sa deuxième victoire à l'Eurovision. Selon les règles du concours, c'est son pays qui accueillera l'année prochaine la compétition.
L'Ukraine ne reconnaît pas les résultats du référendum et considère cette région comme un territoire occupé. Moscou a, à plusieurs reprises, souligné le caractère démocratique du suffrage et sa conformité aux normes du droit international. Il a également appelé la communauté internationale à respecter le choix des Criméens.