Le 6 mai dernier, le président russe Vladimir Poutine a rencontré à Sotchi le premier ministre japonais Shinzo Abe. Trois raisons permettent de considérer cette discussion comme un succès, a indiqué à Sputnik Toshihiko Ueno, professeur à l'université Sophia (Tokyo) et spécialiste de la politique russe.
Ils ont également discuté de la coopération entre la Russie et le Japon au sein du Conseil de sécurité de l'Onu et dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. Le ministère russe des Affaires étrangères a souligné la nécessité de reprendre les consultations interministérielles dans ce domaine, interrompues en octobre 2013.
Deuxièmement, les leaders russe et japonais ont convenu de faire une percée dans la signature d'un traité de paix sur la base d'une "approche nouvelle". Le Japon s'apprête à s'en tenir à une vision "globale" sur le problème et au principe d'orientation sur l'avenir, a déclaré la diplomatie nippone.
C'est ce qui semble être la "nouvelle approche" de la diplomatie japonaise: ne pas accuser les autres peuples de leurs erreurs commises dans le passé, mais essayer de trouver des solutions mutuellement acceptables et mener une politique extérieure "orientée sur l'avenir", a estimé Toshihiko Ueno.