"La Russie et les Etats-Unis vont faire pression jusqu'au moment où cette aide ne sera plus nécessaire", précise-t-on dans le communiqué publié lundi sur le site officiel du ministère russe des Affaires étrangères.
Les parties ont également déclaré qu'ils reconnaissaient les difficultés concernant l'application du régime de cessez-le-feu dans plusieurs régions de la Syrie.
"Nous reconnaissons qu'il y a des problèmes avec l'application du régime de cessez-le feu et l'inaccessibilité des régions occupées", lit-on dans le communiqué.
"Les co-présidents du Groupe de soutien international à la Syrie (ISSG), la Russie et les Etats-Unis ont attiré l'attention sur l'application du régime de cessez-le feu, particulièrement à Alep, à la Ghouta et à Lattaquié", lit-on dans la déclaration conjointe.
"Nous faisons pression sur les parties en conflit pour qu'elles respectent le régime de cessez-le-feu, ne répondent pas aux provocations et n'entreprennent pas d'actions inadéquates", ont-ils conclu.
La Russie et les États-Unis ont convenu d'un cessez-le-feu en Syrie à compter du 27 février à minuit. Les frappes contre Daech, le Front al-Nosra et d'autres groupes reconnus comme terroristes par le Conseil de sécurité de l'Onu se poursuivent néanmoins.
La Syrie est le théâtre d'un conflit armé depuis mars 2011. Selon l'Onu, dont les dernières statistiques remontent à 18 mois faute de données, cette guerre a déjà fait plus de 250.000 morts et poussé des millions de personnes à l'exil.
En 2014, le groupe djihadiste Daech (Etat islamique ou EI) a commencé à intensifier son activité dans la région du Proche-Orient en cherchant à créer un califat sur les territoires irakiens et syriens tombés sous son contrôle. Selon les données de la CIA, près de 30.000 personnes venant de 80 pays du monde combattent aujourd'hui dans les rangs du groupe Daech.
Néanmoins, selon les experts, Daech a perdu le contrôle de près de 22% de ses territoires en Syrie et en Irak au cours des 14 derniers mois.