Selon lui, la Russie est particulièrement préoccupée par l'information selon laquelle les combattants utilisent des munitions dotées de substances toxiques. Le diplomate a indiqué que le dernier rapport du secrétaire général de l'Onu ne précisait pas si une enquête avait été lancée suite à ces incidents, rapportent les médias russes.
"Les substances chimiques se propagent toujours plus activement dans la région et sont utilisées par les terroristes, tandis que certains pays membres (de l'Onu, ndlr) s'obstinent à ne pas le voir, en mettant machinalement tous problèmes sur le dos du +régime de Bachar el-Assad+. Par ailleurs, l'analyse des principaux composants chimiques faisant partie des mélanges explosifs saisis aux islamistes aux environs de la ville de Tikrit et l'identification des entreprises fabricantes (…) montrent qu'ils ont été soit produits en Turquie, soit livrés dans ce pays sans droit de réexportation", a précisé l'ambassadeur.
D'après lui, l'intensification des attaques terroristes met en doute l'efficacité de l'opération de la coalition anti-Daech dirigée par les Etats-Unis.
"Par ailleurs, la zone d'opération des terroristes s'étend de façon incontrôlable au-delà de la région, à savoir en Libye, en Afghanistan et en Europe", a dit l'ambassadeur de Russie auprès de l'Onu.
Auparavant, la Russie et la Chine ont présenté au Conseil de sécurité de l'Onu un projet de résolution sur la lutte contre l'utilisation d'armes chimiques par les terroristes. Pourtant, selon Vitali Tchourkine, "certains membres occidentaux du Conseil de Sécurité, sous des prétextes futiles, renvoient l'initiative russo-chinoise aux calendes grecques".