Le diplomate n'a cependant pas cité d’Etats en particulier. Il a toutefois sévèrement blâmé la Turquie qui, d'après lui, n'empêche pas la contrebande de pétrole et d'antiquités qui se déroule à travers ses frontières.
"Nous appelons le Conseil de sécurité des Nations unies à imposer des sanctions contre les Etats qui autorisent l'entraînement des terroristes sur leur sol, les envoient dans d'autres pays et mènent une sale guerre contre l'humanité, contre la stabilité et contre le développement", a-t-il martelé.
En outre, Mohammed Ali Alhakim a proposé d'"assécher les sources de financement" des terroristes et d'"en finir avec la contrebande de pétrole irakien et d’antiquités à travers les frontières avec la Turquie".
Mohammed Ali Alhakim a notamment sollicité auprès du Conseil de sécurité des Nations unies le retrait des troupes turques déployées aux environs de Mossoul, ville du nord de l'Irak.
L'ambassadeur d'Irak à l'Onu a également prôné la création d'un dispositif juridique international dans le but de traduire en justice les criminels de Daech.