"Dans les régions du monde les plus différentes les minorités ethniques, linguistiques et religieuses font l'objet de haine et de persécutions", a déclaré le diplomate lors d'une rencontre de haut niveau de l'Assemblée générale de l'Onu ayant pour sujet La religion pour la paix.
Il a rappelé que la rencontre se déroulait à la veille de l'anniversaire de la Victoire historique sur le nazisme.
"A l'heure actuelle, plus de 70 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, cette tragédie témoigne du caractère ô combien néfaste des théories de la suprématie raciale et de l'intolérance religieuse, ethnique et autre. A notre grand regret, les leçons de l'histoire ne sont toujours pas complètement assimilées: la discrimination raciale, les conflits interreligieux et interethniques, le radicalisme et la xénophobie n'ont pas été surmontés", a-t-il signalé.
Selon lui, cela revêt une importance particulière à l'heure où les terroristes foulent aux pieds la vie et la dignité humaines. Le diplomate a souligné la nécessité d'opposer à la propagande fallacieuse des terroristes des mesures sécuritaires et "un discours de vérité".
"Nous soutenons les initiatives des dirigeants religieux visant à faire front commun contre les tentatives des extrémistes de profaner et dénaturer les principes moraux des religions mondiales et à couper l'herbe sous les pieds des radicaux", a noté le diplomate.
Selon lui, la Russie considère comme "une contribution significative" à ces efforts la déclaration commune du pape François et du patriarche Cyrille signée le 12 février dernier à La Havane.