Selon ce même document, 72 milliards de dollars d'investissements (62,5 milliards d’euros) ont été dirigés vers deux autres paradis fiscaux, notamment les îles Vierges et les Caïmans.
La CNUCED relève par ailleurs que les fonds offshore versés dans des paradis fiscaux sont désormais originaires des pays émergents et non plus des pays les plus industrialisés. Ainsi, entre 2010 et 2014, Hong-Kong, la Russie, la Chine et le Brésil ont représenté à eux quatre 65% des fonds offshore investis dans les îles Vierges et les Caïmans.
Les grandes entreprises qui font passer des fonds d'un pays à l'autre pour échapper à l'impôt constituent "une préoccupation majeure" des décideurs politiques, signale le rapport, ajoutant que cette "optimisation" fiscale met les gouvernements nationaux dans une situation difficile face à de substantielles pertes d'impôts.