Le rapport présente des informations couvrant la période qui s'étend de mars à avril 2016. Le document a été rédigé à l'aide d'informations reçues d'une source au sein du ministère turc de l'Intérieur.
Selon la source au sein du ministère turc, quand un membre de Daech est arrêté, il n'a pas à se soucier de poursuites judiciaires, bien que les forces de l'ordre soient au courant qu'il représente un groupe terroriste. Aucun document correspondant n'est produit. Le but essentiel des responsables turcs est de se débarrasser de ces gens. C'est pourquoi ils les envoient dans d'autres pays.
"Selon les informations de la source, des personnes différentes sont nommées responsables pour la coordination des activités des combattants étrangers. Certaines reçoivent des ordonnances de la part de l'administration du gouverneur de la région, les autres, directement de la part de l'Organisation du renseignement national", explique M.Demirhan.
Selon le rapport, depuis février dernier, la Turquie s'est mise à refuser d'accueillir certains réfugiés syriens, sous prétexte d'absence des documents nécessaires pour le séjour temporaire. Ainsi, ces réfugiés sont installés dans les régions syriennes qui sont contrôlées par les djihadistes.
M.Demirhan souligne qu'une partie de ces camps n'ont pas pour buts d'apporter de l'aide humanitaire aux réfugiés qui y sont installés.
"Des camps, comme Atme ou Yamadi, qui se trouvent à la frontière turco-syrienne, sont dans le même temps des endroits d'entraînement où les djihadistes passent une formation dans le cadre de la création d'une zone tampon", déclare l'interlocuteur de Sputnik.