Il s'agit d'un nombre record: jamais autant de pays n'avaient signé un accord international en une seule journée. Cet événement coïncidait avec la Journée de la Terre. Parmi les signataires, 15 pays, pour la plupart des petits Etats insulaires (dont Fidji, la Barbade, Belize, les Maldives, l'Ile Maurice et la Palestine), ont d'ores et déjà ratifié ce texte qui vise à ralentir le réchauffement de la planète.
L'accord n'entrera en vigueur que lorsque 55 pays responsables d'au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique, l'auront ratifié.
L'accord prévoit de limiter la hausse de la température de la planète "bien en deçà de 2°C" par rapport à l'ère préindustrielle d'il y a 150 ans, de revoir obligatoirement les engagements "tous les 5 ans" et d'accorder une aide financière aux pays du Sud menacés par le réchauffement climatique. Un fonds de 100 milliards de dollars sera mis en place à cette fin.
Le texte ne prévoit pas de renoncer aux énergies fossiles ni de limiter les émissions de CO2, mais il doit permettre de réorienter l'économie mondiale vers un modèle à bas carbone. Tous les pays doivent adopter des plans nationaux pour la réduction des émissions des gaz à effet de serre et l'adaptation au changement climatique. Le premier bilan global aura lieu en 2023.
Les pays participant à la conférence se sont mis d'accord d'œuvrer pour atteindre l'objectif plus ambitieux de limiter la hausse de la température à 1,5 degré.