La semaine dernière, des médias ont annoncé que plusieurs pétroliers avec environ 50 millions de barils d'or noir étaient amarrés le long des côtes iraniennes. Plus tard, il s'est avéré que des navires transportant 28,8 millions de barils de pétrole avaient quitté le port, d'après Bloomberg.
Actuellement, des pétroliers iraniens se dirigent vers des lieux d'expéditions situés majoritairement en Asie. Cependant, il existe une condition importante qui mettrait prochainement fin à de telles démarches de l'Iran. Selon les informations de Reuters, plusieurs navires iraniens ne sont pas destinés à expédier du fret mais sont notamment utilisés en tant qu’entrepôts flottants.
L'Iran dispose de 50 à 60 tankers tandis que seulement une trentaine de navires stationnent près des terminaux de stockage de pétrole. En outre, environ 20 pétroliers devront être modernisés afin de correspondre aux standards actuels. 11 autres tankers sont actuellement déployés en Asie, précise Reuters.
En réalité, depuis la levée des sanctions anti-iraniennes, seulement huit tankers étrangers, transportant environ huit millions de barils de pétrole, ont expédié l'hydrocarbure dans des pays européens. A titre d'exemple, en 2012, l'Iran transportait la même quantité en 10 jours.
Il s'y ajoute également l'Arabie saoudite qui cherche par tous les moyens à éviter l'expansion pétrolière de l'Iran. Il y a quelques semaines, il a été annoncé que le royaume saoudien avait décidé de limiter l'accès des pétroliers iraniens à ses ports pour freiner la croissance des exportations iraniennes d'or noir.
Des responsables d'entreprises pétrolières iraniennes ont déjà exprimé leur préoccupation quant à ces rumeurs circulant sur le marché. D'après eux, il s'agit d'un problème considérable pour les exportations de pétrole iranien. "Personne ne veut se brouiller avec les Saoudiens", affirme un consignataire de navire cité par le Financial Times.
Il s'avère ainsi que certains pays producteurs de pétrole mettent tout simplement des bâtons dans les roues de l’Iran pour l’empêcher d'expédier son pétrole.