L'Iran a signé un contrat prévoyant la livraison de 700.000 barils de pétrole par jour sur le marché européen, a déclaré le ministre iranien du Pétrole Bijan Namdar Zangeneh.
М.Zanganeh, cité par l'agence iranienne IRNA, a constaté que les pays européens faisaient confiance à l'Iran dans le domaine de l'approvisionnement énergétique. Il a également souligné qu'il fallait mener des négociations permanentes entre l'Iran et l'Union européenne afin d'améliorer les livraisons de pétrole et de gaz iraniens sur le marché européen. Le ministre a ajouté que les sociétés européennes devaient commencer à investir dans les secteurs iraniens du gaz, du pétrole et de la pétrochimie.
Auparavant, M.Zanganeh avait déclaré que l'Iran exportait entre 1,7 million et 1,75 million de barils de pétrole par jour, et plus de 500.000 barils par jour à l'Europe.
Le ministre a précisé que ce contrat a été signé pendant la visite officielle du commissaire européen au Climat et à l'Énergie Miguel Arias Canete à Téhéran.
La délégation de la Commission européenne, dirigée par Federica Mogherini, devait comprendre de nombreux commissaires européens (industrie, recherche, transports, éducation, culture, etc.). La réunion était prévue le samedi 16 avril.
La délégation envisageait de discuter des domaines de coopération, notamment des relations économiques, de l'énergie, de l'environnement, de la migration, de la lutte contre le trafic de drogues, de l'aide humanitaire, des transports, de la sécurité civile, de la science et de la coopération dans le domaine nucléaire, ainsi que de la culture, des problèmes régionaux et des droits de l'homme.
Les prix mondiaux du pétrole ont chuté de 115 dollars à moins de 30 dollars le baril entre juin 2014 et janvier 2016, atteignant leur plus bas niveau suite à la surabondance de l'offre mondiale d'or noir.
Lors d'une rencontre à Doha en février, la Russie, l'Arabie saoudite, le Qatar et le Venezuela ont convenu de geler la production de brut en 2016 au niveau de janvier, mais à condition que les autres pays producteurs se joignent à cette initiative. L’Équateur, l'Algérie, le Nigeria, Oman et le Koweït figurent parmi les pays qui s'y sont déclarés prêts.