Au cours des débats entre candidats, les présidents potentiels ont soulevé le thème de l'intervention de l'Otan en Libye en 2011. L'ex-secrétaire d'Etat a déclaré entre autres que la tentative de Washington avait échoué en raison de la résistance de la Libye.
Cependant, en mars 2011, Mme Clinton assurait que les Etats-Unis étaient du côté de la Libye et qu'ils la défendraient sans hésiter. Plus tard, en octobre 2011, elle a ainsi résumé l'intervention des Etats-Unis et de l'Otan: "Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort".
Selon le renseignement américain, le nombre de terroristes de l'Etat islamique en Libye est de 4.000 à 6.000, et il a doublé depuis un an et demi, rapporte le général David Rodriguez, chef du commandement des Etats-Unis pour l'Afrique.
Lew Rockwell, président du Ludwig von Mises Institute, a commenté pour RT la logique des déclarations de Hillary Clinton:
Le point positif de cette campagne électorale est qu'à l'occasion de cette course présidentielle, la politique extérieure de Washington a été remise en doute pour la première fois depuis longtemps, selon l'expert. Et c'est tant mieux. La question litigieuse concernant l'Otan, les bases américaines et leur présence militaire à travers le monde… "Espérons que nous laisserons derrière nous une partie de ces problèmes", a encore dit Lew Rockwell.