A Londres, le baril de Brent ICE pour livraison en juin a fini en hausse de 4%, passant d'environ 43,30 dollars mardi matin à plus de 44,70 dollars en fin d'après-midi.
Le baril de WTI pour livraison en mai a quant à lui gagné 3,39%, à 41,73 dollars par baril.
Début avril, le prince saoudien Mohammad ben Salmane avait déclaré que Riyad ne gèlerait sa production que si les autres producteurs, y compris l'Iran, en faisaient autant. Le prince a dans le même temps ajouté que si un pays décidait d'accroître la production, "l'Arabie saoudite ne négligerait pas les possibilités qui s'offriraient à elle dans ce domaine".
Lors d'une rencontre à Doha en février, la Russie, l'Arabie saoudite, le Qatar et le Venezuela ont convenu de geler la production de brut en 2016 au niveau de janvier, mais à condition que les autres pays producteurs se joignent à cette initiative. L'Equateur, l'Algérie, le Nigeria, Oman et le Koweït figurent parmi les pays qui s'y sont déclarés prêts.