John Kerry a visité, en compagnie de ses homologues du G7, le musée du Mémorial de la paix, témoignage du bombardement atomique qui a dévasté la ville et fait 140.000 victimes le 6 août 1945.
"Cela nous rappelle avec force et dureté que nous avons non seulement l'obligation de mettre un terme à la menace des armes nucléaires, mais que nous devons aussi tout faire pour éviter la guerre", a écrit le ministre sur le livre d'or. Un peu plus tard, les chefs de la diplomatie des pays du G7 ont plaidé lundi au Japon pour "un monde sans armes nucléaires", dans une déclaration dite de Hiroshima.
Honored to be 1st Sec State to visit Hiroshima Peace Memorial Museum & Park. Here is what I wrote in the guestbook. pic.twitter.com/suQSxMCLs1
— John Kerry (@JohnKerry) 11 апреля 2016 г.
Évoquant la question des excuses officielles de la part de John Kerry à la veille la visite, un porte-parole du département d'Etat américain avait toutefois déclaré qu'aucun geste particulier ne serait fait.
"Si vous me demandez si le secrétaire d'Etat est venu à Hiroshima pour présenter des excuses, la réponse est non", a répondu ce haut responsable du département d'Etat, interrogé par quelques journalistes.
En même temps il a souligné que le secrétaire d'Etat, comme "tous les Américains et les Japonais, était rempli de tristesse".
Cette visite sans précédent pour les Etats-Unis, ainsi que pour les deux autres puissances nucléaires du G7, le Royaume-Uni et la France, a été effectuée dans le cadre d'une réunion préparatoire des ministres des Affaires étrangères du G7 avant le sommet qui aura lieu au Japon en mai.
La rencontre au niveau des ministres a abordé des questions d'actualité et, notamment, le dossier syrien et la lutte contre les djihadistes du groupe Etat islamique.