Il est le plus haut responsable gouvernemental des Etats-Unis à avoir jamais visité Hiroshima. Il se rendra lundi au musée du Mémorial pour la paix, avant d'honorer les 140.000 victimes du bombardement américain du 6 août 1945.
Le département d'Etat, qui avait déjà annoncé la venue de son ministre, est resté discret sur cet événement hautement symbolique.
"John Kerry prévoit de se joindre au ministre japonais Fumio Kishida", originaire de Hiroshima, "ainsi qu'aux autres ministres du G7", avait sobrement commenté il y a quelques jours le porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, Mark Toner, cité par l'AFP. "Je ne crois pas qu'il ait l'intention de prendre la parole ou de faire un geste séparément".
Il doit toutefois s'exprimer au cours d'une conférence de presse lundi après-midi, avant de s'envoler pour la Californie et de rentrer mardi à Washington.
Convaincus que les bombardements étaient nécessaires pour pousser le Japon à capituler, les Etats-Unis ne se sont jamais excusés. Mais le président américain Barack Obama pourrait venir à Hiroshima, à l'occasion de son voyage au Japon pour le Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement prévu les 26-27 mai à Ise-shima, une petite ville du centre de l'archipel.