Il s'agit du chiffre le plus élevé jamais recensé par l'organisation depuis 1989. Ainsi l'année 2015 a enregistré le plus grand nombre d'exécutions capitales, constate Amnesty International.
L'intensification des exécutions conduites en Arabie saoudite, en Iran et au Pakistan est l'un des facteurs principaux de cette augmentation.
Au moins 1.196 exécutions ont été recensées au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Selon le rapport, cette augmentation est devenue une "source de vives préoccupations".
Les principaux responsables de cette augmentation sont l'Iran, qui représente à lui seul 82 % des exécutions enregistrées dans la région, soit 977 condamnés, et l'Arabie Saoudite où les exécutions ont augmenté de 76 % par rapport à l'année précédente. En tout, 158 personnes y ont été mises à mort en 2015.
Une forte hausse des exécutions a également été constatée par Amnesty International dans la région Asie-Pacifique, due en grande partie au Pakistan, qui en 2015 a mis à mort plus de 320 personnes. La source a noté que c'était le chiffre le plus élevé jamais enregistré dans ce pays.
Ces trois pays "ont continué d'ôter la vie à des gens en nous faisant croire que nous serions plus en sécurité grâce à la peine de mort", rapporte le document.
Néanmoins, certaines évolutions ont donné de l'espoir et montré que les États qui s'accrochent à ce châtiment sont une minorité isolée. Le texte dit que le monde a continué de progresser vers l'abolition de la peine capitale.
Selon Amnesty International, quatre nouveaux États ont complètement aboli la peine de mort, ce qui signifie que "ce châtiment, le plus cruel et inhumain qui soit", a été interdit dans la plus grande partie du monde.