50% des engins explosifs ont été neutralisés dans la ville syrienne de Palmyre, récemment reprise à Daech, annoncent les médias russes se référant à l’ingénieur du génie syrien Qassen Shpib.
Selon lui, au 1er avril les démineurs ont désactivé 1.230 mines. L'officier a souligné que le problème principal était posé par le déminage des immeubles où les djihadistes avaient laissé des ceintures explosives.
"Nous attendons le soutien de nos collègues russes afin de pouvoir régler le problème", a déclaré l'ingénieur.
Le militaire a également fait savoir que les djihadistes avaient complètement miné l'entrée de Palmyre.
"Les djihadistes ont creusé des trous dans l'asphalte, posé des mines et couvert le tout d'une couche de béton. Nous avons été obligés de faire sauter tout cela. Il y avait aussi des mines que les djihadistes faisaient exploser à distance", a précisé le militaire.
Les 29 et 30 mars, la Russie a envoyé à Palmyre deux groupes de sapeurs chargés de participer à une opération de déminage qui pourrait durer plusieurs mois. Les démineurs disposent de détecteurs électromagnétiques de mines, de détecteurs des lignes de commande des détonateurs, de détecteurs de mines à influence et d'autres équipements permettant de remplir les missions assignées. Le groupe comprend également des chiens entraînés à rechercher des engins explosifs.
La ville de Palmyre a été envahie par l'Etat islamique le 21 mai 2015. Peu de temps après, les djihadistes ont commencé à détruire ce site historique inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Fin mars, l'armée syrienne a pris d'assaut la ville. Lancée le 24 mars, l'offensive des troupes de Damas s'est achevée le 27 mars avec la libération complète de Palmyre, la "perle" du désert syrien.