La superficie à déminer constitue plus de 180 hectares d'espaces historiques et résidentiels.
Avant de se rendre en Syrie, les militaires russes avaient suivi, dans les environs de Moscou, une formation portant sur les particularités du déminage dans la partie historique de Palmyre.
D'après le chef du département "opérations" de l'état-major général russe, Sergueï Roudskoï, les sapeurs disposent de détecteurs électromagnétiques des mines, de détecteurs des lignes de commande des détonateurs, de détecteurs des mines à influence et d'autres équipements permettant de remplir les missions assignées. Le groupe comprend également des chiens entraînés à rechercher des engins explosifs.
"Les travaux de déminage sont compliqués par le fait qu'en plus des mines classiques de fabrication industrielle, les formations terroristes ont laissé un grand nombre d'engins explosifs artisanaux", a déclaré Sergueï Roudskoï. C'est la raison pour laquelle les secteurs les plus dangereux seront traités au moyen de robots spécialisés.
La ville de Palmyre a été envahie par l'Etat islamique le 21 mai 2015. Peu de temps après, les djihadistes ont commencé à détruire ce site historique inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Fin mars, l'armée syrienne a pris d'assaut la ville. Lancée le 24 mars, l'offensive des troupes de Damas s'est achevée le 27 mars avec la libération complète de Palmyre, la "perle" du désert syrien.