Les documents démontrent, preuve à l'appui, que ces livraisons sont effectuées par l'intermédiaire d'organisations non gouvernementales turques, dont les associations İyilikder et Beşar Vakfı, ainsi que la Fondation pour la protection des droits et des libertés de l'homme.
"En 2015, les terroristes ont reçu via le territoire turc 2.500 tonnes de nitrate d'ammonium, 456 tonnes de nitrate de potassium, 75 tonnes de poudre d'aluminium, ainsi que des quantités importantes de nitrate de sodium, de glycérine et d'acide nitrique", lit-on dans une lettre adressée par Vitali Tchourkine au Conseil de sécurité de l'Onu.
Ces substances chimiques sont acheminées principalement par camions, y compris au sein de convois humanitaires. Le contrôle général des livraisons est effectué par l'Organisation nationale turque de renseignement, souligne la lettre du diplomate russe.