Selon l'édition, les migrants ont créé des "routes italienne et bulgare".
La première commence sur la côte sud de la Turquie, à Mersin, près de la frontière turco-syrienne, ou, pour ceux qui ont précédemment débarqué en Grèce, à Athènes, la capitale grecque. Par la suite, pour une rémunération variant entre 3.000 et 5.000 euros, ils pénètrent, grâce aux passeurs illicites, en Italie à bord de petits bateaux de commerce et de pêche.
Un autre itinéraire passe par la Bulgarie. Pour diverses raisons, il est bien moins attrayant pour les migrants que les "routes italiennes". A travers la Bulgarie, les réfugiés se rendent en Roumanie ou en Serbie. Dans le premier cas, ils ont un obstacle naturel à surmonter, les Carpates, une chaîne de montagnes d'Europe centrale. Dans le deuxième, le problème est que la frontière entre la Serbie et l'Union européenne n'est pas suffisamment étendue et fait l'objet d'une surveillance accrue. Ce qui oblige la plupart des migrants à s'installer en Bulgarie.