Le risque d’attaques terroristes reste élevé en Belgique, après les attentats de mardi à l'aéroport de Bruxelles-National, à Zaventem, et dans la station de métro de Maelbeek. C’est pourquoi la police demande aux gens de ne pas manifester pour le moment.
"Vu le niveau 3 (sur une échelle de 4, ndlr) de la menace qui reste maintenu, vu les enquêtes en cours (…) et étant donné la mobilisation et la capacité policière sur le terrain (…) nous voulons inviter les citoyens à ne pas manifester demain", ont déclaré le maire de Bruxelles Yvan Mayeur et le ministre de l'Intérieur Jan Jambon lors d'une conférence de presse.
De hauts responsables ont également invité les bruxellois à reporter leurs manifestations de quelques semaines quand la situation se sera calmée.
#AttentatsBruxelles > La "marche contre la peur" prévue ce dimanche à Bruxelles est annulée (organisateurs)
— iTELE (@itele) March 26, 2016
A leur tour, les organisateurs ont totalement accepté la proposition des autorités en demandant aux participants de de se réunir plus tard.
"La sécurité des citoyens est une priorité absolue. Dès lors, nous rejoignons totalement les autorités dans cette proposition de report à une date ultérieure. Nous demandons donc, à notre tour, aux citoyens de ne pas venir ce dimanche à Bruxelles", rapportent les organisateurs dans un communiqué.
La "marche contre la peur" a été organisée pour protester contre les tentatives des extrémistes de Daech de semer la peur dans la société belge. Cette réaction de la population a été provoquée par les attentats qui ont frappé la capitale belge.
Le matin du 22 mars, une double explosion s'est produite à l'aéroport international de Bruxelles, puis une autre à la station de métro Maelbeek. Selon l’Intérieur belge, ce sont les frères El Bakraoui qui ont effectué les attentats suicides. Selon des rapports récents, l’attaque au cœur de l’Union Européenne a tué 33 personnes et plus de 300 ont été blessées.