Samedi 26 mars, le site Internet du premier ministre belge, Charles Michel, a été la cible de pirates. L'attaque par déni de service a rendu le site indisponible pendant quelques heures.
Sur son compte Twitter, le groupe de hackers franco-belge Down-Sec Belgium a revendiqué cette attaque et a demandé à M. Michel de démissionner après les attentats de Bruxelles du 22 mars, en déclarant qu'"il a failli".
le site du premier ministre premier.be down!
Nous estimons que charles michel n'a plus sa place comme premier ministre,il a fahit!
— Down-Sec (@DownSecBelgium) March 26, 2016
charles michel il est temps de demissioner,redescendre le niveau d'alerte apres quelques jours des attentats est inconscient!#MichelDown
— Down-Sec (@DownSecBelgium) March 26, 2016
Ce n'est pas la première fois que ce groupe lance des attaques contre les sites officiels des autorités belges. Les pirates ont commencé leur "campagne" après la mort d'une jeune fille dans la ville de Herstal (nord-est du pays), qui avait été victime de racailles.
En accusant les autorités d'inaction vis-à-vis de ce phénomène de harcèlement, Down-Sec s'en était pris tout d'abord au site de la ministre de l'Education, Joëlle Milquet. Après ils ont revendiqué de la même façon, sur leur Twitter, le piratage des sites Internet du premier ministre Charles Michel et du ministère de la Défense. Le blocage des deux sites avait également duré plusieurs heures.
Les pirates se sont également attaqués aux sites de l'Agence fédérale de contrôle nucléaire, de la Banque nationale, du SPF Emploi et celui de la BNP Paribas Fortis.
La cyber-arme principale de Down-Sec est l'attaque par déni de service (DoS), consistant à inonder un réseau de demandes afin de perturber son fonctionnement.