De plus, ceux qui avaient plus de deux enfants avant leur second mariage ont acquis le droit d'avoir encore un enfant, rapporte le journal chinois The Global Times.
Auparavant, les habitants de Pékin avaient le droit d'avoir un enfant s'il n'avait qu'un enfant issu d’un premier mariage.
Le nouveau décret permet aux hommes de prendre un congé de 15 jours pendant la grossesse de leurs femmes. Qui plus est, le document étend le congé de maternité de 98 jours à sept mois.
De plus, plusieurs autres restrictions ont été levées, par exemple la règle, conformément à laquelle une femme ne pouvait donner naissance à un deuxième enfant qu'après avoir atteint l'âge de 28 ans et quatre ans après la naissance de son premier enfant.
Le démographe et ancien maître de conférences à l'université de Harvard Huang Wenzheng considère la décision des législateurs comme positive, mais doute qu'elle se répande dans tout le pays.
"Cette politique doit être soutenue, parce qu'elle permettra aux couples remariés d'avoir des enfants. Néanmoins, elle ne se répandra pas à travers tout le pays, car la situation est différente en fonction des régions", a souligné M.Wengzheng.
A la différence de Pékin, les autorités de la ville de Nankin, située dans la province de Jiangsu (sud-est de la Chine) ont précisé les situations dans lesquelles les couples remariés pouvaient avoir un enfant. A titre d’exemple, si un des époux est enfant unique et n'a pas encore de progéniture alors que sa femme ou son mari a déjà deux enfants issus d’une précédente union, le nouveau couple a le droit de faire un troisième enfant.
En octobre 2015, les autorités chinoises ont décidé de lever l'interdiction pour les couples de mettre au monde un deuxième enfant.
Le parti communiste a décidé d’autoriser les couples chinois à avoir deux enfants pour rééquilibrer la pyramide des âges et prévenir une pénurie potentielle de main d'œuvre.
L'assouplissement de la politique de l'enfant unique avait commencé en 2013, quand les enfants uniques, une fois parents, s'étaient vu accorder le droit d'avoir deux enfants. Cependant, aucun boom des naissances ne s'était produit l'année suivante — elles avaient augmenté de seulement 470 000 par rapport à 2013.