Des garde-côtes, des gendarmes, les forces navales ainsi que des hélicoptères militaires ont pris part à cette opération qui coïncide avec l'annonce de la conclusion d'un accord entre l'Union européenne et Ankara.
La plupart des réfugiés qui fuient la guerre estiment qu'une fois qu'ils auront atteint les côtes grecques, ils auront le droit de vivre en Europe, a communiqué un des réfugiés à l'agence.
"Si la Turquie nous accorde le droit de choisir le pays où nous allons vivre, ce sera bien. Je pense cependant qu'en Grèce il est certain que nous aurions la possibilité de choisir", a-t-il déploré, ajoutant que les réfugiés ont besoin d'une voie d'accès légale pour atteindre la Grèce.
Les 28 pays membres de l'UE ont conclu ce vendredi un accord avec Ankara aux termes duquel tous les migrants débarquant dans les îles grecques à compter de dimanche seront renvoyés vers la Turquie.
En échange de la coopération importante de la Turquie dans le dossier migratoire, les responsables européens ont accepté d'accélérer la libéralisation des visas pour les ressortissants turcs, de relancer les négociations d'adhésion en ouvrant un nouveau chapitre (sur les finances et le budget).
Les responsables européens s'engagent également, pour chaque Syrien renvoyé en Turquie, à réinstaller dans l'UE un autre Syrien depuis la Turquie. Cette décision serait dans un premier temps limitée à 72.000 places offertes en Europe.