La chancelière allemande Angela Merkel, le premier ministre britannique David Cameron et le président français François Hollande se sont félicités de ces propositions qu'ils jugent à même de mettre fin à la crise migratoire.
Ahmet Davutoglu a donc annoncé à Bruxelles que la Turquie était prête à reprendre tous les migrants, Syriens y compris, arrivés en Europe via son territoire, ainsi que ceux qui sont interceptés dans ses eaux territoriales.
"Avec cette offre susceptible de changer la donne, notre objectif est de décourager les migrations illégales, de lutter contre les passeurs, d'aider les gens qui veulent venir en Europe en encourageant la migration légale d'une manière disciplinée et régulière," a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet.
En échange, le premier ministre turc a demandé le doublement d'ici 2018 de l'aide européenne de trois milliards d'euros promises pour contribuer à l'accueil des réfugiés syriens en Turquie et l'engagement que, "pour chaque Syrien reconduit en Turquie depuis les îles grecques, un autre Syrien de Turquie serait accueilli dans un Etat membre de l'UE", selon la déclaration finale.
"La proposition turque est une percée, si elle est mise en œuvre, pour briser casser l'idée selon laquelle il suffit de monter dans un bateau pour s'installer en Europe", a quant à elle commenté Angela Merkel.
François Hollande a quant à lui parlé d'une solution "à la fois est efficace et humaine parce qu'elle n'empêchera pas la réinstallation de réfugiés".
Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se sont par ailleurs engagés à aider la Grèce à régler le problème posés par les 30.000 migrants bloqués sur son territoire en raison de la fermeture des frontières sur la route des Balkans.