Comme tous les autres dirigeants autoritaires, Erdogan fait tout ce qu'il peut pour montrer à ses citoyens "qui est aux commandes". Il a recommencé la guerre contre les indépendantistes kurdes, a pris le contrôle de la plupart des médias dans le pays, a uni sous sa bannière les militaires et a convaincu la population que sans lui la Turquie n'était capable de rien.
Par ailleurs, peu importe les raisons de l’agressivité du président turc. Ce qui compte vraiment, ce sont les conséquences que cette agressivité peut engendrer pour le futur de son pays. Le chef d'Etat turc est un dirigeant cruel et intolérant qui a prouvé qu'il ne croyait pas en la démocratie et qu'il était prêt à violer ses principes avec toutes les démarches qu'il entreprend, conclut l'article.