Des poursuites pénales ont été lancées contre 1.845 Turcs pour offense à l'encontre du chef de l'Etat, rapporte l'agence Associated Press, se référant au ministre turc de la Justice, Bekir Bozdag.
"Je ne peux pas lire ces injures sans rougir", a commenté le membre du gouvernement à propos des déclarations émanant des offenseurs du dirigeant turc.
L'opposition accuse Erdogan, élu à la tête du pays en 2014, de se servir de la loi pour punir les gens qui sont en désaccord avec la politique qu'il mène.
Almost all of Turkey’s prominent critical columnists, journos being sued by his highnes Pres Erdogan for ‘insulting'pic.twitter.com/HlnrNKDhtp
— ISTANBUL THEMES (@ISTANBUL_THEMES) 6 février 2016
Ainsi, le 24 février, on apprenait que l'ex-attaquant de la sélection turque de football, Hakan Sükür, encourt quatre ans de prison pour avoir insulté le président Erdogan sur les réseaux sociaux. Dix jours avant, un tribunal avait condamné la journaliste Hilal Kalafat, 24 ans, à 28 mois de prison pour un tweet jugé insultant à l'égard du chef d'Etat.
#Turkey journalist #HilalKalafat jailed for 28 months for insulting #Erdogan. 14 journalists are jailed in #Turkey pic.twitter.com/GrgTR9AblC
— Sedrak Mkrtchyan (@517design) 12 février 2016