Après ce "Super mardi" sans grand suspense, on commence à voir se dessiner les visages des futurs candidats à la Maison blanche au sein des deux principaux partis du pays.
Comme attendu, les leaders de la course électorale — la démocrate Hillary Clinton et le républicain Donald Trump — ont renforcé leurs positions.
Le républicain Marco Rubio a eu moins de chance lors de ce Super Tuesday: le sommet du parti le considérait comme la principale alternative à Trump mais il n'a gagné que dans le Minnesota brouillant ainsi définitivement les plans de l'establishment.
Mardi, Trump a poursuivi son ascension victorieuse vers la candidature présidentielle. Après ses succès dans le New Hampshire, en Caroline du Sud et dans le Nevada, selon les données préliminaires il a défait ses concurrents dans les États importants tels que la Virginie, où les républicains jouaient 49 voix de délégués, en Géorgie (76 délégués), dans le Tennessee (58 délégués) et en Alabama (50 délégués), ainsi que dans le Massachussetts (42) et l'Arkansas (40). Au final, le milliardaire affiche 6 victoires lors du Super Tuesday et neuf au total.
Sanders a remporté une victoire convaincante dans son État natal mais peu peuplé du Vermont (16 délégués), dans le Minnesota (77), dans le Colorado (66) et l'Oklahoma (38).
Avant le Super Tuesday, Clinton s'était déjà assuré le soutien de 544 délégués qui voteront pour elle au congrès de son parti en juillet. Elle a remporté les primaires en Iowa, dans le Nevada et en Caroline du Sud. Sanders, pour sa part, s'est distingué par une seule victoire dans le New Hampshire et ne compte que 85 voix de délégués.