Simon Rogers, responsable de Google, a été le premier qui a prêté attention à cette tendance. Sur son compte Twitter, il a écrit que, pendant les quatre premières heures, le nombre de requêtes de recherche provenant des Etats-Unis a augmenté de 350%.
Searches for "how can I move to Canada" on Google have spiked +350% in the past four hours #SuperTuesday
— Simon Rogers (@smfrogers) 2 марта 2016 г.
Norm Kelly, conseiller de la ville de Toronto, a répondu à la vague d'intérêt pour le Canada sur son compte Twitter relayant le site où on peut s'enregistrer en ligne pour immigrer. Le lien a été accompagné par une mention "pour mes abonnés américains qui écrivent des tweets aujourd'hui".
To all my American followers tweeting at me tonight, here's the link: https://t.co/0epl8Z5zlQ pic.twitter.com/mMfeIc1Ayg
— Norm Kelly (@norm) 2 марта 2016 г.
Le plus grand nombre de requêtes concernant la démarche à suivre pour déménager au Canada, que Google a reçu, émanait de l'Etat du Massachusetts, où M.Trump a été victorieux lors des primaires. La BBC rapporte qu'une augmentation similaire des requêtes au sujet de l'immigration au Canada a été enregistrée en 2004, quand George W. Bush a été élu pour son second mandat.
Auparavant, l'animateur radio canadien Rob Calabrese avait créé un site en ligne intitulé "Cape Breton if Donald Trump Wins" (Au Cap-Breton en cas de victoire de Donald Trump) pour se moquer du populiste républicain et surtout vanter les charmes de l'île.
Le phénomène Trump a brouillé les cartes politiques aux Etats-Unis, et l'invitation à rejoindre une terre d'asile adressée aux anti-Trump a vraiment trouvé un écho dans le cœur de biens des Américains.
Les experts attribuent le succès de M.Trump au fait qu'il n'hésite pas à appeler un chat un chat et à parler des problèmes dont les discussions sont considérées comme incorrectes par d'autres hommes politiques.