"Le conseil d'administration a donné pour instruction à l'équipe de direction du groupe de mettre un terme à cette pratique consistant à faire passer plusieurs employés pour des militants des droits des animaux", a indiqué SeaWorld dans un communiqué.
Cette pratique visait à "assurer la sécurité des employés, des clients et des animaux du groupe après les menaces crédibles reçues par l'entreprise", a-t-elle justifié.
L'employé en question, Paul McComb, avait été suspendu dans l'attente des conclusions d'une enquête mais a, depuis, repris son travail chez SeaWorld, bête noire de Peta.
"M. McComb reste un employé de SeaWorld, a repris son travail chez SeaWorld et n'est plus en suspension administrative", a indiqué le groupe.
La vice-présidente exécutive de Peta, Tracy Reiman, s'en est prise au parc aquatique, soulignant que "ce dernier rapport confirme que l'entreprise a employé plus d'un espion pour infiltrer et créer l'agitation chez Peta".
L'organisation de défense des animaux a accusé SeaWorld de réduire ses pensionnaires marins à l'esclavage. "Des animaux morts continuent d'être découverts dans ces petits aquariums, avec un décès chaque mois depuis novembre", a-t-elle indiqué.
En 2013, la diffusion par une chaîne nationale du documentaire acclamé "Blackfish" ("L'orque tueuse" en France) avait alimenté le débat sur les dangers de la vie en captivité pour les orques, rapporte l`AFP.
SeaWorld a depuis entamé des travaux d'agrandissement de ses delphinariums, qui doivent être terminés en 2018. Le groupe avait reconnu en 2014 que ses revenus avaient diminué en partie en raison de campagnes dénonçant les spectacles avec des orques.