A en juger par l'envergure de la campagne électorale, le taux de participation promet d'être élevé. A Téhéran comme dans d'autres villes, murs d'immeubles et barrières sont tapissés d'affiches des candidats avec leur programme. Ils seront 6 000 à se disputer 285 places — cinq sièges sont réservés aux représentants des organisations religieuses. Une sérieuse bataille est attendue également pour les postes de l'Assemblée des experts. 161 candidats devront concourir pour 88 places.
Cette année, les chances de ces derniers sont bien plus grandes qu'en 2012: ils disposent aujourd'hui d'alliés inattendus. Premièrement, ils sont soutenus par un groupe d'une cinquantaine de députés conservateurs menés par le président du parlement Ali Larijani, qui a soutenu l'accord nucléaire. Deuxièmement, l'ex-député conservateur Ali Motahari est officiellement passé dans les rangs des libéraux.
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