Des familles entières des quatre coins du monde traversent presque librement la frontière turco-syrienne pour rejoindre l'Etat islamique (EI, Daech) et d'autres groupes terroristes.
Par ailleurs, l'étude s'est également penchée sur la nationalité des enfants. La plupart des enfants proviennent d'Irak et de Syrie, mais outre ceux-ci, selon le rapport, certains proviendraient d'Australie, de France ainsi que de Royaume-Uni.
"Habituellement, ce sont des jeunes hommes forts, prêts à se battre, et des jeunes femmes prêtes à les aider. Ils croient que le califat arrive. Ils font leurs malles et amènent toute leur famille en Syrie pour rejoindre des organisations comme l'Etat islamique. Selon certaines estimations, environ 800 Britanniques auraient rejoint les rangs de ce groupe, mais ce chiffre est inexact. Ils auraient été deux fois plus nombreux", a indiqué l'analyste politique Ammar Vakkaf à la chaîne de télévision RT.
Peter Ford, ancien ambassadeur britannique en Syrie, a noté que les mesures prises par les autorités turques n'étaient pas suffisantes pour arrêter le flux de ceux qui souhaitent rejoindre les rangs des terroristes.
"Toutes ces familles passent par la Turquie. Quand l'affaire attire beaucoup d'attention des médias, les gardes-frontières turcs arrêtent la famille. Mais, dans la plupart des cas, ils traversent tous librement la frontière", a indiqué M.Ford.