Selon lui, ces informations ont été fournies "afin d'assurer la sécurité des militaires américains", les Forces aérospatiales russes ainsi que l'Armée de l'air américaine réalisant des frappes contre les positions des djihadistes de l'Etat islamique.
Le général s'est déclaré certain que la partie russe souhaitait éviter de créer des incidents dangereux en Syrie. Selon lui, les Russes ne veulent pas faire monter la tension dans les relations avec la coalition dirigée par les Etats-Unis.
A son tour, le porte-parole du Pentagone Peter Cook a précisé que les Etats-Unis ont "adressé une demande officielle à la Russie", dans laquelle Moscou était prié de faire en sorte que la sécurité des militaires américains en Syrie ne soit pas mise en question par les actions des Forces aérospatiales russes.
Toutefois, les Etats-Unis ont informé Moscou sur "les régions géographiques, et non sur les positions concrètes" des groupes de militaires américains en Syrie, a ajouté le porte-parole.
Le 16 février, le porte-parole du ministère russe de la Défense Igor Konachenkov a annoncé que les avions des forces aérospatiales russes avaient effectué 444 sorties en une semaine au cours desquelles ils avaient attaqué 1.593 cibles terroristes dans les provinces de Deir ez-Zor, de Deraa, de Homs, de Hama, de Lattaquié et d’Alep.
Il a ajouté que les terroristes dans les provinces syriennes d'Alep et d’Idlib continuaient de recevoir, dans l’ombre, à travers la frontière turco-syrienne, des armes, des munitions et des renforts humains.