"Ce n'est pas un concours entre moi et Poutine", a-t-il fait remarquer.
Selon le président américain, ce serait une erreur de croire que la guerre s'achève d'une manière ou d'une autre du fait que la Russie et le régime d'Assad soient parvenus à enregistrer certains succès initiaux.
"Environ trois quarts du pays ne sont toujours pas contrôlés par Assad, mais par d'autres forces. Soit dit au passage, je le dis sans satisfaction. Ce n'est pas un concours entre moi et Poutine", a-t-il.
"Maintenant Poutine peut penser qu'il est disposé à ce que l'armée russe occupe de manière permanente la Syrie. Cela va coûter très cher. Il est évident que ce n'est pas la meilleure idée pour la Russie étant donné l'état de son économie", estime-t-il.
Le président américain a ajouté que le fait que Poutine avait finalement dû dépêcher ses propres troupes, sa propre aviation et qu'il avait dû lancer cette opération militaire d'envergure (…) démontrait que la position d'Assad était faible et non pas forte.