Staffan de Mistura a rencontré le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem avant d'annoncer que Damas était d'accord pour relancer le processus de Vienne le 25 février à Genève, et ce sans condition préalable.
Avant cette visite, le président syrien Bachar al-Assad avait vivement critiqué la Turquie et l'Arabie saoudite, qui sont pour lui "les porte-paroles de protecteurs étrangers" et "ne prennent pas de décisions autonomes concernant les opérations en Syrie". Al-Assad a également reconnu que la guerre dans son pays n'était "plus seulement une affaire intérieure", qu'elle était déjà "mondiale" et touchait les intérêts "de nombreux États".
La Turquie, de son côté, a opté pour l'exacerbation de la situation en Syrie par des bombardements d'artillerie contre les positions des Kurdes à la frontière et en y projetant un groupe de 100 mercenaires sans signes d'identification. De plus, Ankara a appelé ses partenaires occidentaux à une opération terrestre conjointe en Syrie, selon les propos d'un haut fonctionnaire turc à l'agence Reuters. Et d'ajouter: "La Turquie ne souhaite pas mener une campagne en solitaire, même si la guerre ne peut pas être stoppée sans intervention terrestre".
Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.