"J'ai dit dès le premier jour que je ne tiendrai pas de discussions simplement pour parler", a indiqué le diplomate. Il s'est quand même voulu rassurant: "Ce n'est pas la fin ni l'échec des pourparlers".
Une réunion du groupe international de soutien à la Syrie, comprenant les principaux soutiens du régime de Damas et de l'opposition, est prévue le 11 février à Munich. M. de Mistura demandera également de tenir une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu sur ce sujet.
En outre, les tentatives de l'opposition de justifier son retrait des pourparlers par l'opération antiterroriste russe en Syrie sont tout aussi inadmissibles, a souligné le vice-ministre.
"Leurs tentatives de saper les négociations sous prétexte que la Russie continue d'effectuer son opération militaire en Syrie sont absolument inadmissibles, car il s'agit de la lutte contre la menace terroriste dans ce pays. Le deuxième prétexte, selon lequel ils ne peuvent pas participer aux pourparlers à cause de la situation humanitaire qui se dégrade en Syrie, est tout aussi injustifié", a déclaré M. Gatilov.
Cet incident influera sur les discussions dans le cadre du groupe de soutien à la Syrie le 11 février, selon lui.
Les discussions à Genève réunissent deux groupes d'opposition à la fois: l'un a été formé suite aux rencontres à Moscou et au Caire, l'autre après des discussions à Riyad.