Il s'agit de 10 grammes d'iridium 192, précise le ministère irakien de l'Environnement, ces matériaux pouvant être utilisés pour créer une bombe sale.
"Nous craignons que ce matériau radioactif ne tombe aux mains de Daech. Ils pourraient simplement l'ajouter à des explosifs pour faire une bombe sale", a affirmé un membre des services de sécurité irakiens, cité par Reuters.
Les matériaux étaient gardés, sous forme de capsules, dans un centre de stockage non loin de la ville irakienne de Bassora, dans le sud-est du pays, le centre appartenant à la société pétrolière américaine Weatherford. Les documents des autorités irakiennes signalent également que l'iridium 192 avait été dérobé avec habileté car le centre ne portait aucun signe d'effraction.
Le 15 février, des experts ont confirmé l'utilisation par Daech d'armes chimiques, à savoir de l'ypérite (gaz moutarde), contre les forces armées kurdes. Le 5 janvier, l'OIAC avait annoncé avoir découvert des signes d'utilisation de gaz toxique sarin. De plus, selon l'Agence centrale de renseignement (CIA) des Etats-Unis, les islamistes de Daech sont capables de produire eux-mêmes du chlore et de l'ypérite en petites quantités.