Selon un représentant anonyme de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC), des tests de laboratoire ont confirmé l'utilisation de l'ypérite (gaz moutarde).
C'est l'un des épisodes de la campagne militaire contre les islamistes radicaux qui est devenu la raison de ces essais scientifiques. Après une bataille, au sud-est de la ville irakienne d'Arbil, 35 combattants kurdes se sont plaints de maux, décrivant les symptômes d'une intoxication au gaz moutarde.
Plus tôt, le directeur de l'Agence centrale de renseignement (CIA), John O. Brennan, avait déclaré que ce n'était pas la première fois que les terroristes utilisaient du gaz moutarde. M. Brennan avait également affirmé que, les islamistes de Daech sont capables de produire des "petites quantités de chlore et de l'ypérite".
Le 5 janvier, l'OIAC avait annoncé avoir découvert des signes d'utilisation de gaz toxique sarin.
Fin août 2015, des militants syriens et des ONG médicales avaient affirmé qu'une attaque à l'arme chimique avait touché des dizaines de personnes dans la ville de Marea (nord de la Syrie). L'organisation Médecins sans frontières (MSF) avait expliqué avoir soigné quatre civils d'une même famille. Selon les patients soignés dans un hôpital rattaché à MSF, à Alep, un mortier avait touché leur maison et "après l'explosion, un gaz jaune a empli leur salon", rapport Libération.