"Le gouvernement des Etats-Unis a demandé à Apple de prendre une mesure sans précédent qui menace la sécurité de nos clients. Nous sommes opposés à cette disposition, dont les conséquences vont bien au-delà de cette affaire judiciaire", peut-on lire dans un communiqué publié sur le site officiel d'Apple.
M.Cook a toutefois souligné que les ingénieurs de la société avaient déjà donné au FBI toutes les données nécessaires pour enquêter sur cette affaire. Il a affirmé que la société ne pouvait pas fournir au Bureau fédéral d'enquête le logiciel qui permet de pirater les appareils iPhone.
"Le gouvernement demande à Apple d'exposer nos utilisateurs à des attaques de piratage et de saper ainsi les progrès réalisés au cours de décennies en matière de sécurité. Nous ne pouvons pas trouver un précédent selon lequel une société américaine a été contrainte d'exposer ses utilisateurs à une telle menace d'attaque", a conclu le chef d'Apple.
Le tribunal a demandé de fournir "le soutien technique nécessaire", à savoir de supprimer la restriction sur le nombre de tentatives pour entrer un mot de passe et de désactiver la suppression automatique du contenu du smartphone.
Auparavant, il s'était avéré que les spécialistes du FBI n'avaient pas réussi à accéder aux données sur le téléphone du terroriste en raison de la protection contre l'effraction.
Le 4 décembre, le Bureau fédéral d'enquête des Etats-Unis a qualifié d'acte terroriste la fusillade à San Bernardino. Après avoir étudié une partie des correspondances de Rizwan Farook, l'enquête a révélé que les assaillants avaient eu des liens avec des personnes présumées terroristes par le FBI. Les correspondances s'étaient faites par téléphone et sur les réseaux sociaux.