Ce dernier déplore que sa première tentative sérieuse "contre la corruption et l'omerta au sein du Parquet" a mené "au résultat inverse: la persécution des initiateurs de cette lutte".
Des activistes arrivent parfois à influer sur le pouvoir dans certains domaines: hier par exemple, ils ont poussé les ministères de l'Infrastructure et des Affaires étrangères à suspendre le transit des camions immatriculés en Russie via le territoire ukrainien.
Les Ukrainiens commencent à perdre patience. La nouvelle redistribution des pouvoirs au sein du Parquet ukrainien a été "la dernière goutte" pour le jeune procureur Vitali Kasko. D'après lui, le Parquet est "rongé par la corruption et l'omerta", alors que "les postes clés sont occupés par des soutiens de Viktor Pchonka", ancien procureur général qui avait fui l'Ukraine avec l'ex-président Viktor Ianoukovitch.
Parallèlement, les quatre ministres démissionnaires — Alexandre Kvitachvili, Iouri Stets, Alexeï Pavlenko et Andreï Pivovarski — ont posé trois conditions à leur retour au gouvernement: l'absence de pression politique et une tolérance zéro envers la corruption; un partage clair des pouvoirs; et la volonté politique réelle de mettre au point les réformes.
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