La 1ere livraison du pétrole iranien vers l'Europe

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L'Iran a effectué la première livraison de pétrole vers l'Europe depuis la levée des sanctions, communique ce lundi l'agence Bloomberg.

Un fonctionnaire du ministère iranien du Pétrole a annoncé qu'un pétrolier embarquant un million de barils de brut pour la compagnie française Total était déjà parti de l'île de Kharg et que deux autres navires chargés du brut pour des sociétés chinoises et espagnoles partiront plus tard. Au total, quatre millions de barils doivent être livrés, dont la moitié a été achetée par le groupe énergétique français. 

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Le pétrolier Distya Akula transportant un million de barils de brut est également parti de l'île de Kharg dans le Golfe. Il appartient à la société Litasco qui effectue toutes les livraisons pour le groupe Lukoil en dehors de la Russie. Selon les données satellites, il longe actuellement la côte est des Emirats arabes unis. Lukoil achemine le pétrole iranien vers sa raffinerie en Roumanie.

L'Iran tente de rétablir sa production pétrolière après la levée des sanctions et de la porter à un million de barils, ce qui aura un impact sur le marché mondial déjà regorgeant de pétrole, signale Bloomberg

Le 13 février, il a été annoncé que des pétroliers embarquant quatre millions de barils de brut devaient partir depuis l'Iran dans le courant de la journée et que deux millions avaient été achetés par Total et le reste par une société russe et une société espagnole.

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A la fin de janvier, l'Iran avait déjà stocké une réserve de 40 millions de barils qui lui permettait d'accroître rapidement les exportations sans augmenter la production réelle.

Le 17 janvier 2016, les Etats-Unis et l'Union européenne ont levé les sanctions imposées à l'Iran. Téhéran et les six médiateurs internationaux (Etats-Unis, Russie, Chine, Royaume-Uni, France et Allemagne) sont parvenus à un accord sur le programme nucléaire de la République islamique. Cette dernière a accepté de transformer son usine d'enrichissement d'uranium à Fordo en un centre technologique et de reconstruire le réacteur d'Arak conformément au projet du consortium international. Le combustible usé de ce réacteur sera transféré hors d'Iran. 

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