Total va signer un contrat avec l'Iran pour lui acheter du pétrole brut

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Total va signer un contrat avec l'Iran pour lui acheter du pétrole brut, à la faveur de la levée des sanctions internationales contre ce pays, a annoncé jeudi le PDG du géant pétrolier français à des journalistes.

"Nous allons acheter du pétrole à l'Iran, notamment pour l'amener en Europe et dans nos raffineries françaises", a indiqué Patrick Pouyanné à l'issue d'une rencontre avec le président iranien, Hassan Rohani, en visite officielle à Paris.

"Nous avons prévu, dans le (…) commerce du brut, de signer un contrat qui nous permettra d'enlever (acheter, ndlr) entre 150.000 barils par jour et 200.000 barils par jour de brut", a-t-il précisé.

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Avec la fin des sanctions économiques et financières, l'Iran a décidé d'augmenter de 500.000 barils par jour sa production pétrolière, une mesure susceptible de peser encore davantage sur des cours du brut déjà très affaiblis par une offre surabondante.

Les prix du brut évoluent actuellement autour de 32 dollars le baril, environ 70% de moins qu'en juin 2014.

La production du pays, qui dispose des quatrièmes réserves mondiales d'or noir, s'élève actuellement à 2,8 millions de barils par jour, dont un peu plus d'un million destinés à l'exportation.

Total sera présent à la signature d'accords avec l'Iran prévue jeudi après-midi à l'Elysée, selon le groupe.

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Au-delà de ce contrat, d'autres projets sont envisagés dans la République islamique, a indiqué le PDG de Total, cité par l'AFP.

Face à la concurrence des autres compagnies pétrolière occidentales, le groupe français est perçu comme bien placé, d'autant plus qu'il avait gardé une représentation à Téhéran durant toute la durée des sanctions.

"Total a été très présent en Iran hier, très fidèle à l'Iran", a expliqué Patrick Pouyanné.

"Nous avons bien évidemment envisagé d'autres projets, maintenant il faut les discuter. C'est le début d'une histoire", a-t-il poursuivi.

"Nous allons avoir accès à un centre de données pour développer ces projets et engager des discussions avec la NIOC (la compagnie nationale iranienne de pétrole, ndlr) et le ministère du pétrole", a-t-il précisé. "Et puis après, on négociera. Et vous savez qu'en Iran, négocier peut prendre un peu de temps, comme partout".

Selon le dirigeant, il y a "la volonté de part et d'autre de coopérer".

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