PSA ambitionne de construire à moyen terme 200.000 modèles par an, puis davantage dans ce que son président du directoire, Carlos Tavares, a espéré être "une relation de très long terme".
Dès cette année, la nouvelle co-entreprise va contrôler la production actuelle des véhicules PSA (des véhicules d'ancienne génération Peugeot 405 et 206) dans l'usine Iran Khodro de l'ouest de Téhéran.
PSA ne les comptabilisait pas dans ses statistiques mondiales (2,97 millions d'unités vendues en 2015) car elles sont fabriquées avec des pièces locales et chinoises. Elles détiennent toutefois un tiers du marché du neuf en Iran avec 350.000 unités l'année dernière, selon l'entreprise.
La nouvelle alliance avec Iran Khodro dans cette "joint-venture" à 50-50 marque le retour très attendu de PSA en Iran, quatre ans après un départ contraint par le resserrement des sanctions occidentales contre le programme nucléaire controversé de la République islamique.
Ce renoncement avait constitué un coup dur pour le constructeur alors que le pays était à l'époque son deuxième débouché en volume après la France. PSA estime entre trois et quatre millions le nombre de Peugeot circulant aujourd'hui en Iran, indique l'AFP.
M. Tavares, qui avait évoqué à l'été 2015 des négociations ardues avec la partie iranienne, irritée par le départ de 2012, a reconnu jeudi que les négociations, entamées il y a 18 mois, "ont pris du temps".